Cadre de vie Préserver et améliorer le cadre de
Cadre de vie
Préserver et améliorer le cadre de la ville et de la
baie
« Nous n’héritons pas de la terre, nous
l’empruntons à nos enfants ».
Antoine de Saint-Exupéry
Chaque Valericaine et chaque Valericain est attaché à la ville, à la baie, au cadre de vie qui nous entoure. Il nous faut préserver et améliorer ce cadre de vie.
Environnement
21) revoir tous les
postes de dépense en eau et en énergie pour les diminuer (éclairage public,
points d’eau, bâtiments publics, arrosage et nettoyage) ;
22)
lutter contre les nuisances dues au bruit (isolation des maisons, limitation
des véhicules, développement des espaces verts) ;
23) renforcer la
politique de récupération, de recyclage (verre, plastique, papier, déchets
verts) et rendre compte des bilans énergétiques ;
24) établir une prévention sanitaire des enfants (cantine scolaire)
Nous usons notre Planète de façon plus importante
qu’elle ne peut recréer ses ressources. Plus personne ne le conteste.
La
municipalité entend que Saint-Valery prenne toute sa place dans le combat en
faveur de l’environnement, qui est le principal défi pour nos enfants.
L’économie des ressources naturelles entraînera aussi des économies financières.
Ces économies pèseront sur la dépense d’énergie (chauffage, éclairage), la
dépense d’eau potable, ainsi que tout ce qui pèse sur la santé (bruit, lumière,
etc.). Les efforts concerneront en premier sur les bâtiments publics,
entraînant des investissements, c'est-à-dire du travail pour les entreprises
locales, et des économies de fonctionnement, c'est-à-dire des finances
publiques.
La municipalité vérifiera et améliorera
l’isolation de tous les bâtiments publics (murs, fenêtres, toitures), et
transformera au fur et à mesure les appareils de chauffage pour des chaudières
haute performance et économes en énergie non renouvelable (passage au solaire
thermique, au granulé de bois, au gaz haut rendement, à la géothermie). Tous
les points d’eau seront contrôlés : boutons poussoirs à la place de robinets,
utilisation de l’eau pluviale pour les wc, et pour tout l’arrosage végétal ou
de voirie. Lorsque leur proximité le permettra, les bâtiments publics seront
équipés d’appareils collectifs (chauffage, récupérateurs d’eau de pluie).
L’éclairage public sera vérifié, doté d’ampoules économiques et de cellules
photosensibles pour son allumage et son extinction. Dans ces domaines, épargner
le moindre centime, c’est donner plus de chances aux générations à venir. Le journal
municipal présentera régulièrement les investissements réalisés, le type des
matériels employés, et les bilans énergétiques.
Parvenir à de semblables économies concernera
également le parc automobile de la ville. La municipalité s’emploiera à optimiser
l’emploi des véhicules municipaux, réduire en l‘améliorant leur entretien, et
diminuer autant que possible la consommation d’énergies fossiles non
renouvelables.
Un semblable effort sera mené par la
municipalité à propos des déchets verts. Toutes les possibilités seront
étudiées et mises en œuvre : broyage pour produire du paillis de protection,
récolte des déchets verts (tontes, coupes de haie) pour la production de
terreau.
Dans ces domaines d’économie d’énergie et de
récupération, un bilan annuel de la collecte, de la transformation, de la
dépense énergétique pour y parvenir, et du bilan écologique, sera publié chaque
année. De même pour la collecte des matériaux recyclables (verre, plastique,
cartons). L’objectif de la municipalité est de convaincre les Valericains
qu’économiser la Planète entraîne des économies financières pour chacun.
En matière d’environnement, la santé de la
personne sera un objectif prioritaire pour la municipalité. La lutte contre le
bruit (notamment des voitures), pour un éclairage public adapté, pour le
développement des espaces verts, pour l’amélioration des conditions de travail
(en commençant par celles des personnels communaux) sont autant d’objectifs sur
lesquels seront portés les efforts. Dans le même esprit, il revient à la
municipalité d’agir en matière de prévention sanitaire : les parents
d’élèves, les enfants eux-mêmes, le personnel de la cantine scolaire et un
diététicien seront associés, si possible avec des professionnels de la
restauration, pour que, dès le plus jeune âge, l’enfant acquiert le goût, le
sens de la diététique, et de sa santé à travers son alimentation.